Bilan climatique de l’année 2021

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L’année 2021 a été très contrastée. Tout au long de l’année, la douceur a alterné avec des périodes de froid assez marqué. Des records de froid ont ainsi été enregistrés mi-janvier et mi-février. La température annuelle moyenné sur le pays de 12,9°C a dépassé la normale de + 0,4°C ce qui rend l’année 2021 plus conforme à la normale que les années précédentes.

Hiver (décembre 2020 à février 2021)

L’hiver 2020-2021 a été marqué par un temps très perturbé et parfois tempétueux en décembre et janvier. Les précipitations, très abondantes, ont généré des crues et des inondations en décembre puis début février, particulièrement dans le Sud-Ouest. Des périodes très douces ont succédé à des pics de froid accompagnés de chutes de neige sur les massifs et parfois jusqu’en plaine. Un épisode de froid très marqué a notamment concerné une grande moitié nord du pays du 7 au 14 février apportant neige et pluies verglaçantes tandis que des records de douceur fin février sont venus clore cet hiver très contrasté.
À l’échelle de la France et de la saison, la température moyenne de 6.7 °C a été supérieure à la normale (moyenne de référence 1981-2010) de + 1.2 °C.
Les passages perturbés ont été plus fréquents qu’à l’ordinaire sur la quasi-totalité du pays.
En moyenne sur la France, la pluviométrie a été excédentaire de plus de 30 %, classant cet hiver parmi les 10 hivers les plus arrosés sur la période 1959-2021.

Printemps (mars 2021 à mai 2021)

Ce printemps a été marqué par une grande fraîcheur malgré un épisode de chaleur remarquable pour la saison fin mars-début avril. Le mois d’avril a notamment connu une succession de nuits très froides avec de fortes gelées occasionnant d’importants dégâts sur les cultures. À l’échelle de la France et de la saison, la température moyenne de 11.0 °C a été inférieure à la normale de -0.6 °C.
Après un début de printemps très peu arrosé, les précipitations ont été plus fréquentes et abondantes que la normale sur la majeure partie du pays durant le mois de mai. Cependant, en moyenne, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 15 %.
L’ensoleillement a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays. L’excédent a atteint 20 à 40 % sur le Nord-Ouest. De la Basse-Normandie et de la Bretagne au nord de la Nouvelle-Aquitaine, le soleil a été aussi généreux, voire localement plus que sur les ré- gions méditerranéennes où l’ensoleillement a été plus conforme à la saison.

Été (juin 2021 à août 2021)

Après un mois de juin au 5e rang des mois de juin les plus chauds depuis 1900, juillet et août ont été ponctués de plusieurs refroidissements marqués. De nombreux orages parfois violents se sont accompagnés localement de pluies intenses provoquant des inondations. Début juillet, la tempête « Zyprian », exceptionnelle pour la saison a touché la pointe bretonne et les côtes de la Manche. À l’échelle de la France et de la saison, la température moyenne de 20.0 °C a été supérieure à la normale de + 0.4 °C.
Les précipitations, très abondantes du Nord-Est au Centre-Est, ont été excédentaires sur une grande partie du territoire. En moyenne sur la France, la pluviométrie à été excédentaire de + 20 %.
L’ensoleillement a été à peine de saison sur la majeure partie du pays, voire souvent déficitaire de plus de 10 % de la Haute-Normandie aux Vosges et au nord de l’Auvergne ainsi que sur l’ouest du piémont pyrénéen.

Automne (septembre 2021 à novembre 2021)

Les conditions anticycloniques ont dominé, tout particulièrement sur la moitié nord de l’Hexagone qui a bénéficié d’un ensoleillement très généreux dans une ambiance souvent assez fraîche. Après un mois de septembre au 6e rang des mois de septembre les plus chauds depuis 1900, l’automne 2021 a été ponctué de plusieurs refroidissements marqués. Il s’est achevé par une offensive hivernale fin novembre avec des chutes de neige très abondantes sur l’ensemble des massifs et des flocons jusqu’en plaine sur un large quart nord-est. À l’échelle de la France et de la saison, la température moyenne de 13,5 °C a été supérieure à la normale de + 0,4 °C.
Les précipitations ont été moins fréquentes qu’à l’ordinaire en automne sur la majeure partie du pays mais localement très abondantes lors de plusieurs épisodes de pluies intenses. Elles ont été déficitaires sur une grande partie de l’Hexagone et l’ouest de la Corse. En moyenne sur la France, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 15 %.
L’ensoleillement a été excédentaire de plus de 10 % sur une grande partie de l’Hexagone. L’excédent a généralement dépassé 20 % sur la moitié nord, voire 30 %, des Pays de la Loire à l’Île-de-France et aux Hauts-de-France ainsi que plus localement sur le Grand Est et la Bourgogne.

 

Pour plus de détail sur les événements remarquables, téléchargez le bilan complet de l’année 2021 produit par Météo-France.

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